63/223 GEANTE APSARA / n° 09 / FAB
Description | GEANTE APSARA / n° 09 / FAB RECTO 200 X 90 23 - 02 - 2020 Chargée d’informations. Le rapport au corps en fermant les yeux, déploie totalement d’autres espaces, d’autres univers, qui sont extrêmement fournis et riches, tant pour la structure que pour les modes de représentation, de l’interne, de l’externe, de la souplesse de la peau… c’est une somme d’informations qu’il faut sélectionner très rapidement, en faisant des choix, avec la capacité ensuite de les laisser être, c’est à dire de s’en détacher très vite pour laisser exister un trait, ce qui demande une confiance « aveugle » dans le geste, c’est à dire laisser le corps être, tout simplement, et le travail du cerveau n’est absolument pas le même que quand on dessine d’observation visuelle, puisque l’inversion du devant, derrière, intérieur, extérieur, prend soudainement une toute autre dimension, tant dans la perception de son propre corps que dans la perception de l’autre corps. Et c’est un dialogue extrêmement dense, riche, surprenant, très agréablement surprenant, parce que ça modifie véritablement la perception du rapport à l’autre, qui est aussi la question de l’intime puisque le toucher de la peau, c’est tout sauf anodin, ainsi que la question de l’intimité du corps, puisque chacun a une façon si personnelle de le voir, de le vivre, que ça demande véritablement, la plus grande attention, et la plus grande implication. C’est très, très surprenant, et ça ouvre d’autres espaces, véritablement. Fabienne HAVARD |